vendredi 27 juin 2014

Rond point de la vie.

    Il est 23 :33, l’avant-veille du mois sacré de ramadan de l’année 2014. J’écris ces quelques lignes après une longue, très longue absence. Avais-je cessé d’écrire ? Non, je rédigeais un mémoire que je viens de terminer. Est-ce une bonne raison d’arrêter d’écrire ici ? Non. Suis-je inspirée, même étant fatiguée ? Oui.

    Il s’agit de la vie. La vie m’a fait réagir, et le temps qui passe m’a obligé à ouvrir les yeux. Trois années ont passé comme un éclair. Trois années d’amour, de déceptions, de bonnes et mauvaises nouvelles, d’amitié, de réussite où je viens notamment d’obtenir un diplôme. La vie passe, je grandis et je me pose la question « Est-ce que je veux grandir ? » La réponse est souvent « Non. » mais la vie ne m’écoute point.

    Je suis dans une transe qui a débuté au lycée, où je m’étais rendue compte que j’existais. J’ai rencontré des gens, j’ai commit des erreurs en surestimant ou sous-estimant les gens que j’ai côtoyé, j’ai réalisé de belles choses en faisant le développement personnel de quelques personnes dans mon passage, j’ai perdu un grand-père qui m’aimait beaucoup. Aujourd’hui, je vois les choses différemment, ce n’est pas fini, je n’ai pas cessé de grandir. Mais aujourd’hui, je le vis en pensant à mes parents qui m’ont soutenu pour en arriver là. Ils ont souffert quand même. Cette mère adorée qui a veillé à je que je ne me fasse pas piéger par la vie, c'est mon exemple dans la vie. 

    Le temps ne m’accorde pas de temps pour vivre comme je le souhaite, c’est une trame qui va à 200km/min et que ne s'arrête pas. Comme dirait mon père « Le temps, c’est ce qu’on en fait. ».

     La vie, la société, le gouvernement, la loi, les mœurs… on n'est pas obligé de suivre le train. On doit enseigner aux prochains de réfléchir par eux-même sans les obliger à réfléchir d'une certaine manière. Leur enseigner la logique de la logique et non pas la logique en elle-même. Otherwise, it will be insane.

    Des fois, je me demande si j’ai envie d’avoir la vie que tout le monde veut avoir… Pourquoi vivre comme les autres si on peut vivre différemment ? Je ne dis pas que je veux vivre dans la planète Mars, dans un château et conduire un éléphant…  J’entends par différemment, le fait de réfléchir autrement, de voir les choses autrement, d’avoir un esprit ouvert sur la totalité des choses qui nous entourent et de côtoyer les gens qui nous comprennent… C’est tellement rare. C’est pourquoi il faut filtrer les gens selon la compatibilité musicale et l’humour. Je risque de changer mes standards dans l’avenir, mais d’ici là, c’est ça.

    A un moment faut savoir si oui ou non on est satisfait du résultat de notre vie, et comprendre pourquoi. Si on ne l'est pas, il faut prendre son courage à deux mains et changer de direction ou carrément faire demi-tour. Il faut savoir s’arrêter, se retourner et voir où on est. « Faire le bilan » comme dit papa.

    Il est minuit 31, et il est temps d’aller dormir. Très bonne soirée.

jeudi 26 septembre 2013

Dictature intellectuelle







Je reprends ma plume pour m'indigner. 

          Un métier qui exige un certain degré de sérieux, transparence, visibilité et de clarté marginalisé dans ce pays qui est le Maroc! Comment peut-on expliquer ce fait ? Comment expliquer qu'Ali Anouzla, aie pu être arrêté pour avoir publié le lien d'une vidéo d'AQMI contenant 41min sur le Maroc ? Comment les autorités marocaines ont-elles pu l'accuser d'apologie du terrorisme et le mettre en prison ? Apologie du terrorisme ? Sérieusement !!?

          Bon, j'explique à ceux et celles qui n'ont aucune idée sur cette affaire: Ali Anouzla, rédacteur en chef du journal électronique indépendant Lakome arabophone a publié un lien vers une vidéo elle-même publiée dans un journal espagnol qui est El Pais. Il s'agit dans la vidéo, d'une propagande d'Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) qui prend le Maroc pour cible, elle dure 41 minutes. La police marocaine vient donc l'arrêter la matinée du 17 Septembre et le met en garde à vue pendant presque une semaine avant de lui faire des accusations qui n'ont rien avoir avec l'affaire en question. L'accuse d'apologie du terrorisme, c-à-d qu'Ali est accusé d'avoir "aidé" ou encore "encouragé" ces actes terroristes .. Comprenez vous qu'il n'a fait que publier le lien ?

          Il n'a fait que passer une information que les lecteurs et le peuple doivent savoir parce que tous, sont concernés. Et c'est que normalement un journaliste digne de ce nom devrait faire! partager les informations, comme lorsqu'il a révélé l'affaire du pédophile Daniel Galvan Vina.

          Il est à savoir qu'on est dans un pays où la soi-disons "démocratie" règne en son sein, le journalisme doit donc être un domaine libre. La liberté d'expression doit être accordée à tous, sans nulle exception. Ou serait-ce une liberté sur papier ? On nous fait croire qu'on peut tout dire mais qu'en fait, non.

          Dictature intellectuelle, c'est ce qui est appliqué en fait. Faire taire les penseurs, les intellectuels et maintenir le silence. Faire passer tout ce qu'on choisit de passer via les médias, .. Leurs médias !

          Pourquoi lui avoir attribué des charges pour lesquelles il est innocent ? Pourquoi cette injustice ? Tout cela pour unique but, le faire taire..

          Indignons nous! Protestons! Et ne laissons pas cette injustice passer inaperçue.


          Quelques journalistes un peu partout dans le monde montrent qu'ils ne sont pas d'accord, et soutiennent Ali Anouzla.
























Aussi, quelques manifestations ont été organisées un peu partout au Maroc, notamment à Casablanca, Rabat et Tanger 



samedi 5 janvier 2013

Cette AMA.

   
   Le 29 Décembre 2012, le jour qui fut probablement inoubliable pour certaines familles issues du bidonville d'El Hank "Dar essassa" et l'un des bâtiments les plus peuplés dans ce territoire. Le jour où l'Association Maroc Avenir (AMA), fondée le 11 Mars 2011 et présidée  par "Ali Janah" s'est mobilisée corps et âme pour concrétiser son projet "Bibliothèque Ambulante" B.A qui consiste en le fait de distribuer des livres et romans, en arabe, français et anglais aux enfants qui ont en besoin à condition qu'ils les lisent en l'espace d'un mois, les résument et nous les remettent avec un compte rendu, tout en échangeant ce livre contre un autre, et ainsi de suite... 

   Constituée de jeunes étudiants, cette association comprend parfaitement les besoins des enfants démunis en essayant d'y répondre au mieux en organisant divers évènements qui enrichissent leur savoir et booste un peu leur moral, en parallèle avec son activité principale qui est de les parrainer dans les matières où ils trouvent des difficultés, tout en les aidant à les surmonter et les aider à s'orienter en terme de branche d'études.

C'est une équipe de jeunes.
















  Optimistes.


 
Bien-faiseurs.











vendredi 26 octobre 2012

Cette culture importée.


              "45 minutes" "Achenou fel gamila ? " "Lmadame msafera" "Dakar-Fés Expres"  pourquoi pas "E = 2M" ?! Le Maroc a tout copié de la France, ce colonisateur est omniprésent dans notre culture, notre vie quotidienne, nos faits et gestes, et même nos projets. Indépendance sur papier, j'en ai bien peur. Pourquoi ne pas reproduire "Les Champs Elysées" ? Non, c'est bon, La Tour-Eiffel fera l'affaire. Oui, oui ! J'ai bien dit la Tour-Eiffel, à Fés, sur l'une des principales artères de la ville spirituelle du Maroc, ça explique tout. Pour soit-disons "S’ouvrir culturellement au monde". Symbolisant l"'amitié" disent-ils. Notre tour mesure environ 20 mètres de haut. Tout comme sa jumelle Parisienne, son ouvrage en acier  n'est toujours pas entièrement achevé.
            En plus du débord de créativité, le Maroc a tellement d'argent qu'il ne sait plus quoi en faire, du coup il cherche à se distinguer par rapport aux autres pays.











 Au Sahara, le Maroc déploie le plus grand drapeau au monde. 






En passant par la plus grande omelette.







          En fait, le Maroc ne devrait tourner la tête ni à droite ni à gauche et se concentrer plutôt sur la croissance économique du Royaume, ou au moins: Le développement social, plus des trois quarts de la société vivent dans des conditions qui laissent à désirer, survivent au jour le jour. Et craignent d'être licencié à tout moment, si bien sûr ils occupent un poste vu le taux de chômage qui ne cesse d'augmenter mensuellement, pas besoin de statistiques pour le deviner, suffit de traverser les rues marocaines.
          En gros, on dira plutôt: .حادڭين غير فهادشي، و الشي لاخر لايجيب
          J'ai entendu dire que les quatre plus grandes prisons au Maroc sont à fermer: Prisons d'Oukacha à Casablanca, de Salé, d'El Ader et El Jadida et celle de Fés. Tant mieux, reproduisez cette jolie tour, et mettez les criminels dehors.






jeudi 27 septembre 2012

Jeunesse marocaine, sauvons-la.




      Dire que le Maroc bouillonne de jeunes marocains talentueux n'est pas mentir. Mais si on traverse les rues marocaines on découvrira que cette jeunesse, qui soi-disant, avance, ne représente qu'un très petit pourcentage par rapport au nombre gigantesque de jeunes sans aucun avenir. Ceci est essentiellement due à la très mal formation de ces jeunes depuis le primaire, et à cause de leur environnement, et leurs conditions laissant à désirer.

       Le Maroc n'a hélas rien prévu pour ces gens là, qui ne savent ni parler, parce qu'on ne leurs a pas apprit cela. Ni écrire, parce qu'on ne leurs a pas inculqué le bon apprentissage au bon âge. N'aillant pas développé de côté communicateur, vue la non-intervention de leurs parents, qui sont eux mêmes victimes du même système éducatif.
     Cette jeunesse marocaine sombre dans l'anonymat et le désespoir, se voir sans avenir est déprimant. D'ailleurs, un court-métrage " Ça tourne" a été produit et réalisé par Mohamed Amine Mounna au Maroc récemment pour montrer aussi bien l'absurdité des coulisses du cinéma marocain que celle de la jeunesse marocaine: 





       Après avoir vu cette vidéo vous comprendrez sûrement par quoi passe nos jeunes marocains. De plus, Le Haut Commissariat au Compte (HCP) a enquêté sur la situation des jeunes au Maroc, et a révélé quelques tristes réalités, il a cité: 


"55,5% des jeunes, âgés entre 18 et 24 ans ne pratiquent jamais une activité sportive44,5 % ne lisent jamais.Leur seul loisir : la télé. (Mais où est donc la culture ? Comment veut on que les jeunes avancent s'ils ne lisent pas ? )
Sur les valeurs et les perceptions des jeunes ainsi que sur leurs activités de loisirs (enquête réalisée en 2011), les jeunes marocains âgés entre 15 et 24 ans représentent 19,5% de la population totale du Maroc. 12,2% sont déjà mariés (15,4 % en milieu rural, 9,3% en milieu urbain).
L’enquête révèle de tristes réalités sur les activités de loisirs des jeunes. 44% des jeunes âgés entre 18 et 24 ans ne lisent jamais et 43 % de temps en temps. Seuls 12,5% affirment qu’ils lisent régulièrement. (Un pourcentage qui laisse à désirer pour une jeunesse à quion n'a pas apprit à lire. Et même si c'était le cas, on ne l'a pas motivé à lire et découvrir. )
87,6 % des jeunes ne pratiquent aucune activité artistique (musique, danse, théâtres,…) et 75,5% n’assistent jamais à ce type d’activité. Coté sports, nous relevons que 55,5% des jeunes ne pratiquent pas de sport (76,7%des marocaines ne pratiquent jamais de sport et seulement 7,4% le pratiquent régulièrement).

Pour les activités manuelles ou artistiques, les chiffres sont encore plus désolants. Seuls 2,7% des jeunes pratiquent régulièrement ce type d’activité. Le seul loisir des jeunes marocains reste la télé et la radio. 68,7% affirment qu'ils regardent la télévision ou écoute la radio régulièrement."



     Cela dit, il faudra trouver une solution efficiente pour pouvoir sortir cette partie du peuple qui se droguent pour accepter son triste sort, de sa misère. 



    Pour ce faire, il faudra assurer un avenir plus ou moins certains. En poursuivant des études permettant d'atteindre l'objectif d'occuper un poste-gagne-pain. Qui dit études, dit formation de qualité, dit aussi écoles ou universités. Un langage devenu courant et faisant mal aux oreilles, certes. Les marocains ont en tellement parlé ces dernières années, des pétitions ont été faites ces mois derniers par l'Uecse ou autre groupes de jeunes marocains, sans résultats concrets. Ce qui est tout à fait aberrant. 

     Ces mêmes phrases qui reviennent, ces mêmes faits qu'on rappelle, à tort et à travers, à longueur de journée pour peu que le gouvernement se mobilise. Une centaines de blogueurs et journalistes ont  traité le sujet. Même que certains jeunes ont contacté les ministres de la jeunesse et du sports, et celui de l'enseignement. 




Mais à qui parler ? A qui s'adresser si nos voix ne sont pas entendues ? 



Cher gouvernement, sachez que cette belle jeunesse marocaine va à la dérive ! FAITES QUELQUE CHOSE, ET VITE !!

dimanche 9 septembre 2012

Amazing picture !



     Grâce au site Tumblr, j'ai pu découvrir cette splendeur. J'ai beau contemplé ce somptueux décor, ça me fait toujours le même effet ! Une bonne surprise.

dimanche 2 septembre 2012

Premier deuil, premiers pleures. Ce 29 Août.



     "The Game" le titre du film que je m’apprêtais à regarder avant ce coup de file. Ce coup de file venant de la part de grand-mère. Ma soeur décrocha:
"-Allo mii ?
 - Amina ?
 - La Ikrame hadi.
 - Goul lmamak, ..... ra baak fih lmoot.
 - Ashnou ? :o ! Wakha, wakha ! "

     Ma soeur, bouche bée, nous informa de la triste nouvelle. on sursauta, on sauta partout dans la maison, cherchant à se conforter mutuellement, Youness, Seif eddine, elle et moi-même. On devait informer les parents, ils n'étaient pas à la maison. Du coup, on a appelé maman. Choquée, elle nous demanda de vite nous préparer. On l'a fait assez vite Youness et moi, puisque mes parents étaient venu tôt, et les deux autres n'ont pas eu le temps de le faire. Nous partîmes.
    A peine arrivé, qu'on vît ma grand mère, ma tante, et mon cousin dans un état lamentable. Ma grand-mère venait de perdre son allié, son âme-soeur, son amour, mariés depuis 60 ans déjà. Chose pas du tout facile à accepter.  Maman s'est mise à pleurer à son tour, à côté de ma grand-mère, s'échangeant les câlins. Elles pleuraient. On s'est rendu, ma mère et moi, dans la chambre où était allongé le corps de mon grand père "El mer7oum Chhaiouine Jilali" . Couvert d'un drap blanc comme neige, ce corps qui d'habitude souriait, lançait des blagues, et qui ne quittait pas sa chambre parce qu'il trouvait que: Rien ne vaut son chez soi, était maintenant allongé, dépouillé de vie. allongé comme ça, ce beau corps, le corps d'un homme sage. Un homme unique.
     Maman se jeta aussitôt sur le corps, pleura. Pleura, l'appela de toutes ses forces, lui reprochant de nous avoir quitté si tôt. Je ne savais plus quoi faire, pleurer mon grand-père chèri, ou consoler mes proches. Je n'en fît rien. j'ai attendu que la chambre se vide. Elle se vida. Je m'étais promise de rester forte dans de telles circonstances. Je me suis approché doucement, je me suis écroulée, comme une pierre. J'ai fondu en larmes.
Je l'ai touché, j'ai touché son corps, j'ai découvert sa tête, j'ai pleuré. J'ai caressé son front en combattant mes larmes qui jaillissaient sans cesse de mes yeux. J'ai embrassé son front, comme pour m'habituer à ce corps mort. Et pour lui dire à Dieu.
     Mes oncles entrèrent dans la maison, sous le choc, faux sourires aux lèvres pour cacher leur peine.
     Ils l'emmenèrent dans sa chambre.
     A l'arrivée de ses fils -Puisque ses filles n'étaient pas encore venues, à part ma mère qui était déjà là, qui pleurait - on voyait déjà leurs yeux gonflés de larmes, emplis de tristesse. L'arrivée de ma tante était émouvante, elle a crié en arrivant à la maison. Elle a continué à pleurer pendant un bon bout de temps. Sans cesse, sans pause.
     L'arrivée des autres membres de la famille, renversés, fut de même, aussi émouvante. En l'espace de quelques heures, la famille était presque toute réunie, il ne manquait plus que ma plus jeune tante, qui vit au Canada.
     Dans le salon, on entendait des pleures, à tort et à travers, sans arrêt. Ma grand mère, la pauvre, entourée de ses enfants, pleura sans pouvoir s'arrêter. Et à la venue de chaque nouvel invité, elle pleurait !
      Paix à mes yeux et mon esprit fatigué et dérobé de tout sens de vie, je me suis endormie.
     A mon réveil, on était jeudi. Les visages étaient les mêmes, les expressions avaient changées. Personne ne pleurait plus vraiment, mais tout le monde avait l'air choqué, vidé, comme des statues. Mon grand père, toujours pas enterré, était allongé, dans sa chambre ! Tristes, ses fils, filles et petits-enfants traînaient autour de lui, en priant qu'il fasse partie des gens qui verront le paradis, et en profiteront. On a mangé, -vu que je me suis réveillée un peu tard, étant donné que j'étais malade -. En fait, j'ignore ce qui s'est passé en premier, est-ce le manger, ou l'enterrement, par ce qu'à un moment donné, quand ils voulaient l'enterrer, mes tantes et oncles, cousins et cousines ont commencé à pleurer, encore et encore, plus fort. J'étais tellement "out" que je ne me souviens plus. Durant l'après-midi, mes tantes et oncles étaient un peu plus actifs.
    Famille plus soudée après la mort du grand-père. Il était temps.
    Mes oncles nous souriaient, ils nous prenaient dans leurs bras avec une douceur sans égal. Tous, exhalaient une sensation de "solidarité" et d' "amour" partagé ! Ils nous souriaient. Les hommes avaient cessés de pleuré, les femmes, les vieilles, quant à elles, continuaient à pleurer, à maudire ce jour où cet être nous a quitter.
   Je me rendormit.
   Le dîner était assez mémorable, ambiance monotone. Heureusement qu'un ami m'a appelé, sinon, j'aurais été morte d'ennui.  Après le doaa, tout le monde était un peu plus triste. On pleura un peu, même ces gens qui venaient sans avoir trop d'affinités avec grand-mère avaient pleuré leurs proches morts.

   J'ai passé la nuit chez ma tante, c'était bref, on n'a fait que dormir. Le lendemain, on m'a réveillé à 8h et quelque, pour nous rendre chez grand mère. C'était pour aller au cimetière, la visite de la tombe de grand-père. A peine réveillé, tout le monde avait presque ce même visage fatigué, vide, qui se remet à peine de ces deux jours pas du tout comme les autres, marqués d'une tristesse sans pareil.
    Une fois arrivés au cimetière, on marcha une trentaine de mètres. C'était long, et pesant. On arriva à la tombe de grand-père. Le voir ainsi ... couvert de terre. Sous terre. On a lu du coran, on a fait prié pour lui.


  Que sont âme repose en paix.  
الله يرحمك